dimanche 11 octobre 2009

Oh les filles, oh les filles !

La pouffe-à-folle… kézako ? Mais si, la fille-à-pédé ; la bonne-copine… celle qui rigole à toutes nos blagues, qui est toujours disponible et qui se dandine avec nous en boîte de nuit tous les samedi soirs. Enfin, moi je dis ça, mais mes copines sont un peu plus subtiles que ça…
Critiquons plutôt les vôtres !

Tout d’abord, j’ai en horreur la copine aveugle :
Oui la copine aveugle, celle qui dit tout le temps « Oh mais t’es trop beau mon chéri ! ». Non mec, tu n’es pas trop beau… C’est à peine si tu es beau tout court avec ton piercing à l’arcade et ta crête décolorée… Mais elle, fidèle au poste, prête à te mettre en valeur, te rassure tout le temps quant à ton image… D’ailleurs, c’est cette même copine aveugle qui passe son temps à dire « De toute façon, les homos sont les mecs les plus beaux… ». Chère enfant, soit tu manques de jugement, soit tu n’as vu des homos qu’à la télé. L’un dans l’autre, tu dis n’importe quoi et tu mérites un bon soufflet.

Ensuite vient la pouffe :
Elle t’appelle Chéri toute la journée, toujours perchée sur ses talons et masquée par des lunettes trop grosses pour elle. Elle est particulièrement jolie, et tu ne lui parles que parce qu’être à ses cotés te met en valeur. Harassée par les hommes, elle trouve refuge dans les bars et les boîtes gay, seuls endroits où elle pourra se trémousser tranquille sur un dance-floor. Tu as l’honneur de choisir ses vêtements et ses bijoux, et si tu as le pied assez fin, tu pourras enfiler ses chaussures soldées chez Bata. A ses cotés, tu te sens beau… C’est ton faire-valoir ! Jusqu’au moment où elle te lâche pour le seul hétéro de la boîte (bien évidemment, c’est le seul mec mignon). Rentre tout seul, elle te rappellera demain soir pour te raconter sa folle chevauchée nocturne… ça c’est une amie !

La copine Lassie :
C’est la plus fidèle ! Elle est grasse, moche et personne ne la regarde. Mais toi au fond, tu la trouves belle. Elle te suivrait jusqu’en enfer, et même l’enfer c’est pas grand-chose (Oui j’ai cité Michel Berger) et pour toi elle ferait n’importe quoi. Complètement à la masse, cette fille n’a aucun sens du style, aucun humour et aucun espoir de rencontrer l’amour. Sa vie, elle la vit à travers tes yeux. Elle tient ton sac quand tu fais tes courses, elle t’accompagne en boîte non pas pour éviter les mecs, mais pour en trouver qui sont assez désintéressés pour danser avec elle. Cette fille, c’est ta meilleure amie, et profites-en, personne ne t’aimera comme elle… si ce n’est ta maman !

La copine goudoue :
On a tous une ou plusieurs amies lesbiennes (la mienne, est belle et intelligente, bref elle est extraordinaire). Les lesbiennes m’intriguent, j’ai presque pas envie d’en dire du mal. Elles pourraient facilement me casser la gueule, d’abord, et puis elles sont vraiment intègres. La fourberie, ça les intéresse pas, elles laissent ça pour les filles et les homos. Bref, ton amie lesbienne, elle t’aime pour ce que tu es. Quand ça va pas, un petit calva, une tape dans le dos et on arrête de pleurer petite fiotte (c’est comme ça qu’elle t’appelle). Ton amie lesbienne t’a déjà défendu dans la rue, et elle a fait peur à la petite frappe qui a osé te traiter de « dale-pé ». Oui ton amie lesbienne, au fond, c’est ton prince charmant, sauf que son cheval est une grosse cylindrée qui fait beaucoup de bruit et qui consomme pas mal d’essence !


Au final, une meilleure amie, c’est un peu la prolongation d’une maman. C’est celle à qui tu dois tout, ta première cuite, ta première sortie en boîte gay, ton premier numéro donné à un garçon, ton premier chagrin d’amour. Certaines pensent qu’après ça, elles sont irremplaçables. Allons donc les filles, c’est nous qui sommes irremplaçables !