mercredi 16 décembre 2009

1, 2, 3... Test! Test!

Hey !
Petite réflexion pour moi-même : je rêve où le monde dans lequel on vit est un miasme vivant ?
« Vas pas dans le métro, t’auras la grippe A ». « Vas pas au Sauna, t’auras le SIDA ».
Après quoi ? «Vas pas chez Zara, tu vas avoir la gale » ? ou encore « Vas pas faire dodo, Freddy sort de la nuit » ?

Au final, il reste plus grand-chose à faire pour s’amuser hein ?
Dans un post ultérieur, va falloir que je raconte un peu mes expériences au Sauna, mais là pour l’instant parlons des maladies…

J’ai un aveu terrible à faire : je suis hypocondriaque.
Quand j’ai mal au ventre, c’est l’appendicite (alors que je viens de m’enfiler une tablette de chocolat et un litre de Coca) ; si j’ai mal aux yeux, c’est le diabète qui me rend aveugle (et sûrement pas les heures passées devant le pc), des fourmis dans les jambes ? C’est la gangrène ! (Et non pas « Le manque de sport » comme certains pourraient le penser )
Encore plus grave quand j’ai mal à la tête, c’est probablement un signe avant-coureur d’AVC, et évidemment, à la moindre fièvre, je cours faire mon test HIV.

Le test HIV, je l’ai fait tellement de fois qu’à présent mon médecin traitant me le prescrit automatiquement, même quand je vais le voir pour une gastro ou pour une luxation de l’épaule :
« Tenez, voilà l’ordonnance de Smecta®. N’oubliez pas votre test HIV de ce mois, je vous l’ai mis de coté depuis la semaine dernière, au cas où ! »

Pour ceux qui ne l’ont jamais fait (les puceaux), pour ceux qui l’ont fait y’a très longtemps (les têtes en l’air) et pour les habitués (les coquins), je rappelle le principe :
On te pose tout un tas de questions gênantes sur ta vie sexuelle, tu dois te rappeler de certains détails embarrassants, par exemple « ce con m’a joui dans l’œil », « cette andouille a saigné du nez pendant qu’on s’embrassait » et le célèbre « ce salaud voulait juste rentrer le bout du gland » !
Ensuite on te prend l’équivalent d’une canette de sang, à croire que cette connasse de laborantine s’est crue dans True Blood et va aller en boire un peu en cachette !
Puis une tape sur les fesses et c’est fini, vous pouvez revenir la semaine prochaine pour les résultats !
Et là, tu dis « La semaine prochaine ? Pourquoi tout ce temps ? ». Et bien mon pauvre, sache qu’il y a d’autres personnes à qui on voulait juste mettre le bout du gland!

Et cette file d’attente avant de te faire piquer… C’est long ! C’est long ! Et tous ces Paris Match datant de quand Michael Jackson était vivant… C’est gênant à la fin !
Moi parfois ce qui m’amuse, c’est de deviner ce que les gens ont dans leur petit pot ! (Oui parce que certains ne viennent pas pour des analyses de sang, mais pour des analyses d’autre chose… Et ça, c’est de l’embarras 24 carats !)
Car tout le monde, par pudeur a mis son petit pot d’analyse dans un sachet bien opaque, au milieu de tout plein de Sopalin, comme ça y’a personne qui devine qu’ils portent leur caca dans leur sac.

L’une des dernières fois où je suis parti faire mes tests, un jeune homme devait faire tester sa fertilité (enfin, je suppose, on sait jamais ce qu’il y a dans la tête des gens). La fille de l’accueil lui a murmuré de manière audible: « Voilà un bocal stérile. Lorsque vous éjaculerez, veillez à jouir bien dans le bocal ! Vous préférez le faire chez vous ou le faire ici ? »
C’est bizarre, il a préféré le faire chez lui… Je veux dire, il aurait pu le faire au laboratoire, il avait déjà dépassé le seuil d’humiliation minimum, il n’avait plus rien à perdre, si ce n’est du temps !

Le plus difficile dans le test HIV, c’est l’attente des résultats, et surtout l’idiot(e) de médecin qui te fait la morale pendant une heure sur les pratiques du sexe sans risques. Jusqu’au moment où tu leur demandes si ils sucent avec ou sans capote… S’en suit un silence gêné, et la remise de l’enveloppe, aussi bien scellée que l’enveloppe de Maître Moya (oui je regarde la Nouvelle Star).
Tout le monde voit sa vie de séronégatif (enfin, surtout les plans culs) défiler pendant la minute qui précède la lecture des résultats, tu te dis que tu vis les dernières minutes saines de ta vie (et que tu vas devoir changer ton statut HIV sur Rezog).
Et puis tu découvres que tout va bien ! Ô joie, ô bonheur !
A la sortie du laboratoire, tu passes un coup de fil : « Allô, Momo ? Tu vas à la partouze ce soir ? »

dimanche 11 octobre 2009

Oh les filles, oh les filles !

La pouffe-à-folle… kézako ? Mais si, la fille-à-pédé ; la bonne-copine… celle qui rigole à toutes nos blagues, qui est toujours disponible et qui se dandine avec nous en boîte de nuit tous les samedi soirs. Enfin, moi je dis ça, mais mes copines sont un peu plus subtiles que ça…
Critiquons plutôt les vôtres !

Tout d’abord, j’ai en horreur la copine aveugle :
Oui la copine aveugle, celle qui dit tout le temps « Oh mais t’es trop beau mon chéri ! ». Non mec, tu n’es pas trop beau… C’est à peine si tu es beau tout court avec ton piercing à l’arcade et ta crête décolorée… Mais elle, fidèle au poste, prête à te mettre en valeur, te rassure tout le temps quant à ton image… D’ailleurs, c’est cette même copine aveugle qui passe son temps à dire « De toute façon, les homos sont les mecs les plus beaux… ». Chère enfant, soit tu manques de jugement, soit tu n’as vu des homos qu’à la télé. L’un dans l’autre, tu dis n’importe quoi et tu mérites un bon soufflet.

Ensuite vient la pouffe :
Elle t’appelle Chéri toute la journée, toujours perchée sur ses talons et masquée par des lunettes trop grosses pour elle. Elle est particulièrement jolie, et tu ne lui parles que parce qu’être à ses cotés te met en valeur. Harassée par les hommes, elle trouve refuge dans les bars et les boîtes gay, seuls endroits où elle pourra se trémousser tranquille sur un dance-floor. Tu as l’honneur de choisir ses vêtements et ses bijoux, et si tu as le pied assez fin, tu pourras enfiler ses chaussures soldées chez Bata. A ses cotés, tu te sens beau… C’est ton faire-valoir ! Jusqu’au moment où elle te lâche pour le seul hétéro de la boîte (bien évidemment, c’est le seul mec mignon). Rentre tout seul, elle te rappellera demain soir pour te raconter sa folle chevauchée nocturne… ça c’est une amie !

La copine Lassie :
C’est la plus fidèle ! Elle est grasse, moche et personne ne la regarde. Mais toi au fond, tu la trouves belle. Elle te suivrait jusqu’en enfer, et même l’enfer c’est pas grand-chose (Oui j’ai cité Michel Berger) et pour toi elle ferait n’importe quoi. Complètement à la masse, cette fille n’a aucun sens du style, aucun humour et aucun espoir de rencontrer l’amour. Sa vie, elle la vit à travers tes yeux. Elle tient ton sac quand tu fais tes courses, elle t’accompagne en boîte non pas pour éviter les mecs, mais pour en trouver qui sont assez désintéressés pour danser avec elle. Cette fille, c’est ta meilleure amie, et profites-en, personne ne t’aimera comme elle… si ce n’est ta maman !

La copine goudoue :
On a tous une ou plusieurs amies lesbiennes (la mienne, est belle et intelligente, bref elle est extraordinaire). Les lesbiennes m’intriguent, j’ai presque pas envie d’en dire du mal. Elles pourraient facilement me casser la gueule, d’abord, et puis elles sont vraiment intègres. La fourberie, ça les intéresse pas, elles laissent ça pour les filles et les homos. Bref, ton amie lesbienne, elle t’aime pour ce que tu es. Quand ça va pas, un petit calva, une tape dans le dos et on arrête de pleurer petite fiotte (c’est comme ça qu’elle t’appelle). Ton amie lesbienne t’a déjà défendu dans la rue, et elle a fait peur à la petite frappe qui a osé te traiter de « dale-pé ». Oui ton amie lesbienne, au fond, c’est ton prince charmant, sauf que son cheval est une grosse cylindrée qui fait beaucoup de bruit et qui consomme pas mal d’essence !


Au final, une meilleure amie, c’est un peu la prolongation d’une maman. C’est celle à qui tu dois tout, ta première cuite, ta première sortie en boîte gay, ton premier numéro donné à un garçon, ton premier chagrin d’amour. Certaines pensent qu’après ça, elles sont irremplaçables. Allons donc les filles, c’est nous qui sommes irremplaçables !

mardi 22 septembre 2009

Facebook / Fessebook

La cyber-drague a pris un nouveau tournant ces dernières années avec l’avènement des sites communautaires, en particulier Facebook. Finis les pseudos mal recherchés et les annonces de rencontres aussi subtiles que « Pas de pics / Pas de chocapics » (ma préférée depuis longtemps).

Aujourd’hui pour draguer, l’homosexuel ne se cache plus. Il se montre tel qu’il est au quotidien, il ne prend plus la pose, bref, il est naturel… Et c’est bien connu, le thon est meilleur au naturel !

Facebook présente un avantage certain, les profils en constante évolution : de nouvelles photos à la fois cocasses et sans intérêt sont ajoutées quotidiennement et des pensées aussi profondes que subtiles sont écrites et commentées.
Au grand dam des gays, Facebook ne fournit pas d’informations capitales telles que : Act/Pass/Vers ou TTBM/TBM/BM/ et encore moins NFM (Norme des Français Moyens) voire PH (Pine d’Huître) et ça, c’est une grande perte pour le monde gay.

Bien qu’on puisse appartenir à des groupes fortement intéressants comme « C’est évident que Bob l’Eponge est homosexuel » ou « Le violet c’est moche », Facebook ne permet pas de nous classer, nous les homosexuels, dans des petites cases comme « Etudiant », « Minet », « Bear », « Lascard » ou « Sportif ». C’est dommage parce que moi, ça m’occupait de remplir toutes ces petites cases.

Bien sûr nombreux sont-ils (sommes-nous ?) à avoir un Facebook pour pouvoir draguer. Hors de question que tous ces gays puissent être en contact avec notre famille et nos amis. On ne mélange pas les tampons et les serviettes !
Maman n’a pas besoin de savoir que je suis fan de François Sagat et que j’ai intégré le groupe « Je suce et j’avale » surtout quand je risque de l’y retrouver…
Non, il vaut mieux se créer un Facebook sous-marin sur lequel on pourra poster en toute discrétion, une petite annonce sur son statut, car tante Annie se fait une belle jambe de savoir que je reçois ce soir dans le 93! Pauvre tante Annie, elle serait capable de mal comprendre et de venir passer la nuit.

Mais comment font les homosexuels pour deviner si tel ou tel garçon l’est ou pas ? La réponse : « dis moi qui sont tes amis, je te dirai si tu en es ». Autrement dit, tu fréquentes des gays, tu commentes leurs photos de gays, tu « like » leurs vidéos de gays et tu réponds à leurs pseudos de gays… alors tu es gay et pas la peine de faire semblant !
Et puis sur Facebook, tout les homos ont des amis communs tels que Grégory Capra ou Sensitif Philippe (et bien d’autres) qui nous délivrent des informations de l’importance la plus capitale… Je dis ça de façon ironique, pourtant je suis le premier à lire et à commenter leurs conneries.. :)

Facebook devient le nouvel outil de drague, que vous le voulez ou non. Même les plus discrets d’entre nous ont ajouté au moins une fois un garçon qu’ils ont trouvé mignon, et si ce n’est pas le cas, soit ils sont de très mauvaise foi, soit ils sont sur le point de le faire après avoir lu ces quelques lignes !

vendredi 21 août 2009

Assume toi et le ciel t'aimera.

Mardi soir, comme à l’accoutumée depuis quelques semaines, me voilà avachi dans mon canapé, à me demander si « Mon incroyable fiancé » réussira à faire semblant de se marier avec son incroyable boulet. Dans le dernier épisode, celui du coming-out, voilà t’il pas que le papa de Christopher, mortifié par cette révélation, s’en est allé dans sa limousine en vociférant ! Manifestement, le papa de Christopher avait d’autres rêves pour son garçon, tout comme nos parents. Mais voilà, les nôtres ne se sont pas barrés en limousine.

Fort de mon expérience, je vous livre mes quelques trucs et astuces pour rater votre coming-out !

L’annonce en public:
Annoncez à vos parents que vous êtes homosexuels pendant que vous portez toast en public. Ils apprécieront la « révélation » à sa juste valeur, et le blanc qui suivra l’annonce ne sera dû qu’au moment de béatitude que vous aurez provoqué chez vos convives.
Si vous n’étiez pas là au moment du toast, vous pouvez toujours vous rattraper à table : « Maman peux tu me passer le pain s’il te plait ? J’ai drôlement faim ! Je suis homosexuel au fait. J’aime beaucoup la sauce forestière, c’est toi qui l’a faite papa ? » Soyez sûr que vous aurez droit à reprendre du dessert qu’à préparé Tante Annette.

L’annonce en privé:
Rassemblez vos parents après une journée de boulot harassante, et balancez-leur la sauce sans les ménager. Sous le choc, ils n’auront pas beaucoup de force pour réagir et iront se coucher sans mot-dire, mais non sans maudire.
L’annonce sans ménagement a un meilleur effet si l’un de vos parents est cardiaque. Une fois sur son lit d’hôpital, peut être vous pardonnera t’il après s’être approché la lumière ? A moins que ce parent ne préfère courir vers la lumière pour éviter de vous revoir à son réveil ?
Présentez votre petit-ami en même temps que vous faîtes votre coming-out. Le crime et l’arme du crime en même temps, quel ravissement pour les spectateurs, et tant pis pour le suspens ...

L’annonce en différé:
Une lettre est un moyen très courageux de faire votre coming-out. Les parents, seuls avec ce précieux bout de papier se poseront beaucoup de questions, mais évidemment, leur apporter des réponses n’est pas le premier de nos soucis. Il vaut mieux les laisser dans le doute et de toute façon, la fois où vous les reverrez ne sera en aucun cas bizarre.
Laissez vos historiques de conversations, votre boîte mail, vos photos perso, voire vos sites pornos préférés bien en évidence sur le bureau de l’ordinateur familial. Vos parents apprendront que vous êtes homosexuels et pervers, mais ça ne sera qu’une broutille à coté du fait que vous êtes un(e) crétin(e) indiscret(e) et ils l’accepteront mieux.

L’annonce par autrui:
Laissez le soin à quelqu’un d’autre d’annoncer à vos parents que vous êtes homo, par exemple, une tante, une amie de la famille ou le curé de votre paroisse. Bien évidemment, ils comprendront votre manque de courage et ils seront certainement ravis qu’une tierce personnes leur donne des conseils sur la manière de vous éduquer et de vous aimer.

L’annonce par l’évidence:

Adoptez un nouveau style, arborez fièrement le drapeau arc-en-ciel, les couleurs flashy et les paillettes. Faîtes de jolies mèches platine dans vos cheveux que vous aurez laissé pousser, faites vous percer la langue, le nez, le lobe de l’oreille et le téton. Portez d’indiscrètes lentilles et marchez comme Britney dans un cirque. N’ayez pas peur du ridicule, celui-ci ne tue pas. Après quelques semaines, vos parents s’habitueront à votre nouveau look trop sympa et accepteront avec joie que vous soyez un gay ostentatoire.
Pour nos amies lesbiennes, défiez papa au bras de fer, si vous gagnez, il devra vous accepter telle que vous êtes. Dites à maman que sa robe de mariée, elle peut se noyer dedans et que vous voulez un tatouage « tête de mort » pour votre prochain anniversaire !

L’annonce par l’incongru:
Invitez votre nouveau plan cul à venir passer l’après midi à la maison : vos parents rentrent dans une heure, vous avez largement le temps de faire mumuse et de faire la vaisselle du midi.
Si par malheur, vos parents vous surprennent en mauvaise posture, on pourra dire « ça c’est fait ». Plus la peine d’avoir à leur annoncer, rhabillez vous tout de même avant de courir derrière maman ou d’empêcher papa de frapper votre invité(e) galant(e).

L’annonce pas comme les autres:
Plusieurs options sont à envisager : dans de nombreux coins obscurs vous pourrez trouver marabouts, médiums, sorciers vaudous, prêtres celtiques, disciples de la force noire voire génies de la lampe ou autres nymphes des bois. Ceux-ci vous aideront probablement à faire accepter la triste vérité à vos parents.

L’annonce pour plus tard:
Nombreux sont-ils à n’avoir rien dit à leur entourage : peut-être est-ce une solution. Toute vérité n’est pas forcément bonne à entendre. À un papa trop conservateur et à une maman pleine d’espoir quant à sa descendance, il faut parfois céder. Mariez vous avec une personne du sexe opposé, et n’hésitez pas à prendre divers amants à des fins personnelles : ce n’est qu’à la mort de vos parents que vous aurez le courage de révéler votre coté sombre. Le divorce a probablement de bons cotés et à vos enfants ne viendra jamais l’idée lugubre que vous manquez de courage. De toute façon, nous brûlerons tous en enfer… soyez les premiers !

mercredi 12 août 2009

My MAG is a FAG

Hellow !! Me voici de retour de vacances après 4 semaines passées avec ma « f-amis ».
Bronzage léger mais de très bons moments à raconter à ceux qui sont restés à Paris, histoire de faire des jaloux. Ces vacances ont été une nouvelle fois l’occasion pour moi de tester mon pouvoir de MAG.

Comment ça « C’est quoi un MAG » ?
MAG, c’est le sigle pour Meilleur Ami Gay. Aaaaaaaaaaaaaaaaaah oui, ça vous revient…
Oui, parce que moi, je suis un vrai MAG. D’ailleurs je suis le MAG de tout plein de gens. Que voulez-vous, je suis comme la France, on m’aime ou on me quitte. Les amis pour moi, c’est sacré, c’est aussi dur à trouver qu’un stage bien payé. Les amis, c’est comme une famille qu’on peut choisir : ils passent au préalable tout un tas de tests et s’ils échouent aux entretiens, on ne les rappelle pas.

Autant mes ami(e)s m’aiment beaucoup, autant leurs petits-copains (car je ne suis entouré que de gens qui aiment les garçons) ne m’aiment pas spécialement. Apparemment, je serais comme une sorte de gourou trop charismatique qui détourne l’attention de leur bien-aimé(e). Ces messieurs sont jaloux, et ça ne date pas d’hier.

Un exemple : le copain de ma meilleure amie, que je connais depuis que j’ai 6 ans, se tape sur les bambous à chaque fois qu’elle est en ma présence. Selon lui, quand on est ensemble, plus rien n’a d’importance à nos yeux et il passe au second plan. Tout ça parce qu’elle me confie beaucoup de secrets et qu’on a toujours un peu de nostalgie du bon temps. Monsieur voudrait, sous prétexte qu’ils ont des relations sexuelles, qu’elle n’ait d’yeux que pour lui. Mais moi, ma meilleure amie, je ne la vois qu’un mois ou deux par an, et je n’ai nullement l’intention de laisser ma place de confident et d’archive vivante.

En général, les copains de mes amis apprécient peu le fait que je dise honnêtement ce que je pense de leurs relations. Est-ce ma faute après tout? Je veux ce qu’il y a de meilleurs pour les gens que j’aime, et je refuse que ceux-ci s’engagent avec des andouilles de qualité AAAA ?

Non pas que je n’aie pas fait mon lot d’erreurs, si vous voyiez mes ex, vous me diriez de me mêler de mes fesses plutôt que d’aller essuyer celles de mes potes, mais au moins quand j’étais en relation, j’avais conscience du ridicule de ma situation. Et mes amis étaient là pour me le rappeler quotidiennement, car les meilleurs amis, ce n’est pas qu’un album photo sur Facebook. Tu reconnais un meilleur ami à celui (ou celle) qui pousse sans honte un cri de joie lorsque tu dis « J’ai plaqué ce connard »…

jeudi 6 août 2009

La Méche ou La Mecque ?!

Ce sujet, qui est un débat en fait, est récurrent avec mon meilleur ami. Appelons celui-ci Raf !
Raf est un garçon au physique agréable doublé d’une intelligence et d’une culture qui parfois m’étonnent. Raf et moi, sommes deux garçons du même milieu: Nous avons les mêmes origines, à peu prés les mêmes goûts en termes de musique, de vêtements, de films, de nourriture et d'amies.
Or, nous avons des goûts et des aspirations complètement opposées en matière de garçons.

Raf aime les garçons de bonne famille, qui s’habillent chez Zadig et Voltaire ou Paul Smith, plutôt minces et cultivés. Mais surtout, ce qui lui plaît, ce qui le met en émoi, ce qui l’envoûte mon Raf, c’est la mèche. La mèche, c’est ce groupement de cheveux qui libre de tout gel, passe obliquement devant le visage, jusqu’à s’arrêter à l’oreille opposée. La mèche, ça se jette d’un mouvement significatif de la tête, comme si tu disais oui et non en même temps. La mèche, ça signifie ton pouvoir d’achat : plus elle est grande, plus tu es riche. Je me fourvoie peut-être, mais je pense que la mèche peut être proportionnelle à la longueur du sexe : d’ailleurs, je voudrais bien dire « Homme à grande mèche… Homme à grande dynamite ! ». Mais je ne peux pas le corroborer.

Parce que moi, la mèche, ben… j’ai réellement envie d’y approcher un briquet !
A la mèche, je préfère la Mecque, en tout cas ses fils ! De jolis beurs, bruns, basanés aux effluves d’argan. Des muscles saillants, des lèvres charnues, des yeux qui pétillent et qui flamboient en même temps. Et puis quand ils parlent... et bien je ne comprends rien. Mais j’imagine qu’ils parlent une langue oubliée (en réalité ils parlent un mélange d’arabe et d’argot auquel je suis réticent). Comme je les trouve beaux!!! Mais attention, moi ceux que j’aime, ce ne sont pas les fils d’émirs et de sultans. J’aime le coté cliché, rebeu des cités, dangereux, rebelles, qui cassent des voitures et renversent des poubelles. Oui, j'aime bien le danger. Je suis un aventurier du sexe!

Et mon Raf, lui il n’aime pas ça. Des habibi, il n’en veut pas, même pas pour l’adrénaline, même pas par dépit. Il préfère sa main droite (hors de question d’avoir du plaisir avec la gauche !).
Quand je m’extasie devant Citébeur, lui se pâme devant Sean Cody. Son idéal lui évoque une ascension sociale, le mien une descente aux enfers. Ses tapis rouges sont mes parkings, son Neuilly est mon Clichy et son Vespa neuf est en général le mien, deux jours plus tard, en pièces détachées… Ces stéréotypes sont navrants! Cependant vous riez, je le sais. En tout cas, mon ami Raf, lui il rit! Oui nous avons de l'humour à revendre (pas de soldes néanmoins), et de l'amour aussi...

Malgré cela nous ne sommes pas comblés en amour, je pense que nous finirons tous les deux avec ce qu’on ne recherche pas… C’est ça la règle de l’amour : "regarde ce qui te plaît, vois ce que tu n’auras jamais".

samedi 1 août 2009

Les DO et les DON'T de Buddy Yellow

La cyber-séduction est un passage obligé pour chaque homosexuel. Parce que c'est un moyen facile de rencontrer, tout le monde peut écrire et montrer n'importe quoi. Tenez, par exemple, pas plus tard que tout à l'heure sur Rezog, un homme présente la photo de ses fesses comme l'affirmation de son identité. Est-ce là l'image du prince charmant? Une raie au milieu, deux bonnes joues, une bouche pincée et une sacrée mauvaise haleine?
Pour ceux qui ne savent pas encore déjouer les tours des galopins que l'on rencontre sur le net, voici ma liste des DO ("à faire" pour ceux qui sont pas arrivés en 6e) et DON'T ("à éviter" pour les mêmes cancres)

DO : demander à votre contact de vous montrer plusieurs photos de lui, et quand je dis de lui, je parle de son visage. Faîtes attention aux photos avec des lunettes de soleil (soit il louche, soit il a les yeux en trou-de-pine ou alors il est tout bonnement aveugle mais ça, ça peut être un avantage pour vous).

DON’T : accepter les deals genre « photo sur msn » car si un garçon est un joli garçon, il sera fier de montrer sa bouille sur internet. Les amateurs de « photos sur msn » sont soit moches, soit mariés, soit recherchés par Interpol et quelle que soit l’alternative, ils méritent de participer à Secret Story.

DO : demander à son interlocuteur de sourire en webcam, ce qui est un moyen astucieux de voir ses dents. Vous connaissez le syndrome « Les dents de la mer » ? Rencard avec un mec qui, comme une attaque de requin, vous laisse juste le souvenir d’une rangée de dents acérées prêtes à vous croquer.

DON’T : croire les mecs qui disent « on ne s’est jamais plaint de mon physique ». Des mecs tellement moches qu’ils font peur aux enfants, j’en ai rencontré beaucoup dans ma vie, mais je n’ai pas osé avouer à un seul d’entre eux qu’il était un laideron. Je me dis toujours que sa mocheté peut être un virus et que, si il s’énerve et me mord au cou, je deviendrai pareil.

DO : Vous pouvez néanmoins croire un mec qui vous dit « ON me dit souvent que je suis beau ».
Méfiez vous tout de même, il est possible que ce « ON » soit sa mère ou ses meilleures copines, et qu’elles lui répètent souvent qu’il est beau (histoire de pas le vexer). A vrai dire, il faut accorder plus de crédit à quelqu’un qui dit « De nombreux mecs me trouvent mignons ».

DON’T : se fier à une photo sans tête mais dont le corps est souvent très musclé. Tu peux modeler un corps, mais rarement un visage. Si le bon dieu ne vous a pas aidé à ce niveau là, la meilleure solution reste encore de tout miser sur votre beauté intérieure. Un mec qui a un joli corps mais un vilain visage, on pense « dommage » et on passe au suivant !

DO : tenter d’être original sur son annonce de profil.
Attention néanmoins à :
- ne pas mettre de paroles de chansons (vous n’êtes pas la voiture jaune de Transformers)
- ne pas écrire en langage texto ou en langage de cité (pas tout le monde ne comprend pas « sisi wam mek tro oP ch bg pr kif ppr »…On dirait un code secret en celte ou en ancien magyar)
- ne pas mettre de citations tirées par les poils du cul, la culture c’est comme la confiture, moins on en a et plus on l’étale.
- ne pas mettre de poèmes mielleux pour prouver que vous êtes romantal et sentimentique.
NB : Si jamaisquelqu’un estime que j’ai tort sur le sujet de l’annonce personnelle et que c’est génial de mettre une poésie, une citation, une chanson ou d’écrire en morse…qu’il quitte ce blog sur le champ et se taise à jamais.

DON’T : parler à des gens dont l’annonce personnelle comprend des fautes d’orthographes ou pire… des fautes de français. Il existe même certains mots qui semblent difficile à écorcher et pourtant ! Bizarrement, personne ne fait de fautes sur « sodomie », « fellation », « bite », « cul » et « anulingus ». Preuve qu’on n’a pas tous grandi avec la même littérature…

DO : Réfléchir avant d’afficher les photos d’un mannequin au lieu de mettre votre propre photo, un peu de dignité voyons !! De la même manière, on s’en fout de votre voiture, de votre chat, de votre maman et de la vue depuis votre chambre. Les photos hard, si elles existent, doivent être masquées pour garder un peu de mystère et les grimaces et autres mises en scène (déguisements, positions surprenantes,…) n’amusent que vos amis…

DON’T : Prendre tout ce que je dis au pied de la lettre, je ne suis ni Jésus, ni Bouddha, ni quelconque prophète. Ne m’envoyez pas de mails d’insultes genre « J’ai dit à un mec trop beau qu’il avait sûrement des yeux dégueu pour pas enlever ses lunettes » (y’avait probablement du soleil) ou « J’ai envoyé bouler l’homme de mes rêves car il m’a dit on ne s’est jamais plaint de mon physique ». Chaque situation est différente, je me trompe aussi parfois et puis pour les réclamations, il y a viedemerde.com !