jeudi 30 juillet 2009

Sites de rencontres : Gaydar, gayrrier, gayroméo, gay tapant, gay mauveur…

Qui n’a jamais passé des heures devant son ordinateur à attendre le prince cliquant ?
Il est vrai que draguer sur le net est le moyen le plus facile et le plus tentant de rencontrer des homos, des vrais, des percés au téton. Voyons, qui aurait osé parler à ce beau brun aux yeux bleus au Mix ou au Raidd samedi dernier? Qui est capable de dire à ce mec qu’on croise par hasard dans la rue et qu’on sait même pas s’il est à voile ou à vapeur : « Salut ! Je voulais juste te dire que t’es trop mignon ! » Très peu d’entre nous ont ce toupet là, avouons le…

Alors pour pouvoir vivre son petit flirt, sa romance, que dis-je, son « histoire d’amour », on fait de jolies photos qu’on a prises chez un photographe cinquantenaire qu’on a au préalable séduit.
Ces photos où l’on se met torse nu sur une plage avec force huile sur le corps, ces photos où l’on noircit le visage de ses amis pour pas qu’on voit qu’ils sont saouls (ou moches), ces photos où on se met de trois-quarts avec le regard en biais et surtout ù on prend un air ténébreux très étudié, à la Michael Scoffield.

Après une observation minutieuse et des heures incalculables d’études (non, je ne cherche pas à flirter, j’étudie les relations humaines sur rezog et dialH, c’est différent !) sur la cyber-drague, voici mes conclusions :


1. Tout le monde essaie de vendre son produit au mieux. Les seules personnes qui ont le courage de cliquer sur « je suis un thon » au lieu de « je suis une bombe » sont des mecs plutôt mignons. Hormis cela, tout le monde se trouve plutôt agréable à regarder. Agréable à regarder peut-être, mais pas longtemps sinon ça pique les yeux.

2. Tous les homosexuels se prétendent « hors-milieu » car c’est une honte que d’aller dans les boîtes gay. On n’y trouve que des folles avec des t-shirts roses, du fond de teint trop orange, des pantalons « Le temps de la crise » et des trucs en plumes de zoizeau, de zanimaux dans les cheveux ou dans les fesses… c’est bien connu ! L’homosexuel qui se prétend « hors-milieu » ne va en vérité qu’une fois par semaine en boîte et il ne porte pas du rose mais du fuschia… nuance !

3. Sur le net, le gay n’est jamais efféminé. D’ailleurs lui-même le dit « dsl jkiff pas les folles ». Il cherche un mec qui fait hétéro et d’ailleurs lui-même prétend ne pas être grillé. Complexe, quand tu nous tiens… En fait, ils le sont tous un peu, mais depuis que David Beckham est métrosexuel, alors tout le monde peut se raser et se pailleter la raie des fesses sous couvert de métrosexualité.

4. De nombreux mecs sur les sites de rencontres sont chanteurs, danseurs, ou mannequins. Précisions : Je suis chanteur, j’ai un myspace avec une musique que j’ai enregistrée dans ma chambre (on entend ma mère tirer la chasse au loin) et j’ai passé le casting de la Nouvelle Star à l’époque où Steve Estatof a gagné.
Je suis danseur : je suis dans une troupe de danse, je connais les chorés de Beyoncé, Janet, Britney et Lou Béga et j’ai fait une apparition dans un clip de Rohff.
Je suis mannequin : un ou deux vieux satyres ont fait des photos de moi, je les ai déposées à Elite qui m’a appelé un jour pour une pub Dop mais je n’ai pas été choisi. En attendant la gloire, je suis serveur au Mc Do (ma vraie profession)

5. Le cyber-dragueur ne cherche pas du cul, il cherche un copain, un chéri, un amoureux, une relation durable avec un mec qu’il pourra éventuellement tromper. Il cherche quelqu’un de « posé et stable » (joli pléonasme) mais quand même bien monté parce que mine de rien, le cyber-tchatcheur aime le sexe et en attendant de trouver l’amour il t’a filé des photos de lui à poil et vous devez vous voir cet après-midi à 15h30, il te reçoit et il te rappelle bien surtout, de ne pas oublier le gel et le poppers, il n’en a plus!

Mon incroyable boulet !

Oh My God !
L’avez-vous vu ? L’avez-vous vu le nouveau Walt Disney sur TF1 ? Avez-vous vu« Le beau et le bête » ? Je veux parler bien sûr de Christopher et Emeric, les incroyables fiancées de TF1.
Je vous rappelle le topo : c’est l’histoire d’amour imaginaire entre un bel hétéro viril et un comédien qui casse pas trois pattes à un caneton, mais qui par contre pousse bien fort mémé dans les orties et qui plus est, joue très mal les folles !
Le seul attrait de cette émission, c’est le physique plutôt charmant de Christopher (un joli mélange entre Frédéric Michalak et Benjamin Castaldi). Mais, doux Jésus, la vue des autres gugusses me rend chèvre.
D’un coté on a le comédien, qui ferait mieux de jouer les homos cultivés, raffinés et marrants, plutôt que de singer les folles, histoire de mettre la honte au pauvre Christopher et lui rendre la vie dure.
De l’autre coté, les deux queers, follement bien nommés et directement sortis de la brigade des pitres ! Peut-on faire plus insultant ? Comment voulez- vous lutter contre les préjugés après avoir vu cette émission ?
Et pourtant, le concept aurait pu être très intéressant…
Imaginez : un bel hétéro qui est obligé de se mettre dans la peau d’un homo qui s’assume, découvrir les difficultés auxquelles il doit faire face et donner ses réactions à heure de grande audience. Il aurait pu trouver dans le « monde gay » les bons cotés tels que la culture, le goût, l’humour, la tolérance.
Voilà une bonne idée qui germe dans ma tête, pourquoi ne pas le fiancer avec un autre hétérosexuel qui doit lui aussi faire semblant d’être gay et les encadrer de deux professeurs hors-milieu ?
Encore mieux !! (quel génie je suis !) Pourquoi ne pas prétendre filer le parfait amour avec un vrai homosexuel qui sait de quoi il parle et ce qu’ils vivent ?

Cela aurait pu (cela aurait du ?!) être moi en face dudit Christopher…
On se serait fendus la margoulette, on aurait fait du sport (enfin, il aurait fait des abdos pendant que je les aurais compté), on aurait dîné en tête à tête (avec les cameramen et autres maquilleuses), on aurait dansé le jerk (sur de la musique pop) et au final on se serait mariés sur une plage abandonnée avec des coquillages, des crustacés mais aussi tous nos amis (les miens seront contents de passer à la télé, et les siens seront ébahis) ainsi que quelques journalistes people. Peut-être que j’aurais invité les queers après tout (il faut bien quelques mégères dans chaque mariage, en général c’est moi qui m’en charge mais pas à mes propres noces tout de même !)
Évidemment, je n’aurais pas été en mesure de lui faire des avances à Cricri ( voyez-vous, on est presque intimes), il est pour moi hors de question de prendre une veste sur TF1. Mais j’aurais peut-être pu obtenir un petit bisou sur la bouche histoire de prouver à ses amis qu’il est bel et bien un membre de la jaquette flottante !

Le plus amusant dans l’histoire, c’est que TF1 a pris la peine de placer une pancarte avant le début de l’émission prétendant que l’objectif d’une telle diffusion était la lutte contre la tolérance et les idées reçues... Voyez-vous cela ?! Si j’étais amateur de femmes un peu mal embouché, vivant dans une bourgade perdue de la Corrèze ou du Lubéron, cette émission bourrée de stéréotypes qui sentent Le Mâle de Jean-Paul Gauthier me rendrait encore plus intolérant !

mardi 28 juillet 2009

Entre Fascination et Tentation

Si certains hommes peuvent être sujets de désir, les surhommes sont souvent sujets de fantasmes. Je m’explique : je viens de voir quelques extraits de New Moon, la suite de Twilight et je ne peux pas m’empêcher de frémir.
Après avoir vu le premier opus de la saga, j’avais espéré rencontrer dés la sortie du cinéma, un vampire ténébreux qui viendrait m’extraire des embruns de ma vie et qui m’emmènerait du coté sombre de la force.
Evidemment, j’avais également eu le sentiment que Jacob était un beau gosse mais qu’il fallait résoudre son réel problème capillaire (on ne porte plus de cheveux de cette longueur, sauf si on met des cuissardes et qu’on s’appelle Francis Lalanne).
Puis j’ai lu, enfin dévoré, les quatre livres… Une semaine d’autarcie complète où même Brad Pitt en panne d’essence devant chez moi ne m’aurait pas fait réagir. Je m’imaginais chimère sortie de l’enfer, à susurrer des mots doux à l’oreille d’Edward et à batifoler dans les bois avec Jacob.
Dans le livre, S. Meyer nous explique que Jacob devient de plus en plus beau à partir du second volet, mais on ne peut pas vraiment s’en rendre compte si on n’a pas vu les extraits de New Moon. Finis les cheveux au vent et la mine de gamin boudeur ! L’enfant de la réserve se transforme la nuit en beau-garou, et ce n’est pas moi qui irai crier au loup …
Certes Robert Pattinson (Edward) et Taylor Lautner (Jacob) sont des bonshommes plutôt charmants, mais je crois que ce sont leurs personnages qui sont réellement excitants… Ce besoin constant de protection envers Bella, cette lutte acharnée pour son amour, ce désir de l’embrasser à tout bout de champ. Y’a des filles qui vraiment ne connaissent pas leur chance, car la pauvre Isabella, ça avait plutôt l’air de l’embêter que deux guignols se disputent sa main.
J’admets le choix est cornélien : D’un coté tu vis comme une princesse avec Edward, son sourire acéré, ses mains glacées, ses yeux dorés ou ses expressions de poète torturé (nul besoin de vous rappeler le « et c’est ainsi que le lion s’est épris de l’agneau » qui moi m’aurait fait pouffer de rire si j’étais en face de lui). De l’autre coté, tu as Jacob, adulte et sexy, toujours torse nu à exhiber ses abdos car il a tout le temps chaud, aussi fidèle mais aussi féroce qu’un loup .

Bella évidemment elle fait son choix, et j’aurais peut être fait le même…
Mais avant de le faire, j’aurais probablement fait un peu mumuse avec le canon-garou, histoire de pas mourir bête (Jeu de mot ramucho!).
Je disais donc que j’aurais joué à « Loup y es-tu ?» avec le toutou… On se serait contenté de bâtons et de baballes, on se serait reniflé un peu par ci, un peu par là, sans oublier les léchouilles des babines. Je sais, je n’ai jamais pu résister aux charmes des animaux, que voulez-vous…
La saga Twilight c’est évidemment une histoire d’amour très bella (haha) mais c’est surtout l’un des rares films où la seule chose qu’on n’ait pas envie d’être, c’est d’être humains…

jeudi 23 juillet 2009

Une nuit avec Harry Potter !

Je viens de voir le dernier Harry Potter, et je n’ai pas pu m’empêcher d’imaginer une aventure avec lui, si tant est qu’il serait de la jaquette.
J’imagine son annonce sur internet « Jeune homme à lunettes avec plus d’un tour dans son sac cherche partenaire de Quiddich agile sur un balai et habile de la baguette ». Après quelques échanges frivoles, voilà qu’Harry me téléphone. Son accent british m’émoustille au fur et à mesure que je suis on the verge de le voir, et c’est le cas de le dire.
« Dans combien de temps es tu là ? » lui demandé-je. « Dans pas longtemps, j’arrive en Portoloin ». Crâneur ! A peine ai-je eu le temps de prendre une douche qu’il sonne à ma porte.
Harry est habillé à peu prés normalement, un pull noir et un jean, si ce n’est cette affreuse écharpe rouge et jaune qu’il arbore avec fierté.
Mon Dieu qu’il est blanc, l’enfant devrait sérieusement reconsidérer son besoin en vitamines D. « How do you do ? » me demande t’il en me serrant la main chaleureusement. Ah les Anglais, toujours souriants…
Je lui demande ce qu’il veut boire et il me demande si j’ai de la bière-au-beurre… Et pourquoi pas de l’hydromel tant qu’on y est. Il aura un verre de jus d’orange et puis c’est tout. On discute un peu, ses doigts s’agitent, à mon avis, il a le souaffle en ébullition. Il y a de quoi, je n’ai rien d’autre qu’un bas de survêtement laissant apparaître la bande élastique de mon boxer préféré. Pas très original certes, mais radical même sur les sorciers !
Après quelques hésitations, je lance l’assaut. C’est qu’il est excité le Harry, il prétend apprécier mes French Kisses. Nos vêtements volent dans tous les sens, spécialement cette écharpe rouge et jaune, qui apparemment est aux couleurs de son équipe de Quiddich (voyez vous cela).
Cet impudent tire un peu trop sur mon boxer et me le déchire. « Sorry », me dit-il, « I’ll fix it… Reparo » et voilà que l’affreux trou dans la couture de mon sous-vêtement se rafistole tout seul. On aura tout vu !
Oserais-je vous passer les détails scabreux de mon intimité?
Ce serait peut-être un best-seller ?
Harry Potter et la jaquette flottante…
Après mûre réflexion, je garderai ça pour moi.
Imaginez juste ma surprise lorsque j’ai entendu « Accio Manix » lorsque j’ai voulu aller chercher les préservatifs. Par contre, il n’a pas compris ma blague lorsque je lui ai murmuré « Spermo Patronum » à l’heure de la jouissance. A croire que certaines choses doivent être prises au sérieux !